Prévention des risques radiologiques : la Direction Générale du Travail renouvelle sa Convention pluriannuelle avec l’IRSN
La Direction générale du travail, l'une des directions d'administration centrale du ministère du Travail, de l'Emploi, de la Formation Professionnelle et du Dialogue Social, dirigée par Yves Struillou, et l'IRSN dirigé par Jacques Repussard ont renouvelé pour cinq ans la convention qui oriente les actions qui seront menées par l’Institut, en appui aux politiques publiques, dans le domaine de la radioprotection des travailleurs.
A gauche, Yves Struillou (DGT), A droite Jacques Repussard (IRSN).
Au titre de ses missions de veille permanente en matière de radioprotection et de celles qui lui sont confiées par le code du travail, l’IRSN assure la gestion, l’exploitation et la consolidation des données dosimétriques des quelque 350 000 travailleurs exposés aux rayonnements ionisants. Les données sont centralisées dans la base nationale de données SISERI (système d’information de la surveillance de l’exposition aux rayonnements ionisants).
Dans le cadre du Plan Santé au travail 2010-2014 et de l’arrêté du 17 juillet 2013 relatif à la carte de suivi médical et au suivi dosimétrique des travailleurs exposés aux rayonnements ionisants, SISERI a fait l’objet de profondes évolutions qui visent à en optimiser les fonctionnalités et à en accroître l’efficacité, pour améliorer le suivi de l’évolution des expositions et mener plus facilement des études épidémiologiques sur des populations ciblées de travailleurs.
Par ailleurs, dans le cadre de sa mission d’appui technique, l’IRSN contribue aux travaux d’élaboration et de révision de la réglementation pilotés par la Direction générale du travail et réalise à la demande de cette dernière des expertises ciblées en lien avec des événements radiologiques ayant affecté des travailleurs.
La nouvelle convention marque la volonté des deux partenaires de mettre en œuvre une approche commune pour maintenir un haut niveau de vigilance sur la prévention et la maîtrise des risques radiologiques en milieu professionnel. Elle a aussi pour objectif de veiller à la cohérence avec la prévention des autres risques auxquels sont soumis les travailleurs, dans un souci d’homogénéité et de simplification réglementaire. Cette approche est au cœur des travaux de transposition de la nouvelle directive 2013/59/Euratom du 5 décembre 2013, qui fixe les normes de base pour la radioprotection.